Mon DTA m’a dit…

Publié le 30 novembre 2020

Pas de saine gestion de l’amiante sans un  DTA complet et régulièrement mis à jour. Plus facile à dire qu’à faire, mais le propriétaire peut compter sur le diagnostiqueur dans un rôle de conseil…

 

 

DTA

Parce qu’il a plein de choses à raconter ce Dossier technique amiante pour peu qu’on prenne la peine de l’écouter. Quels sont les matériaux amiante ? Où se cachent-ils ? Dans quel état se trouvent-ils ? Lesquels ont été retirés ? Etc. Une mine de renseignements, on vous dit. À condition toutefois que ce DTA soit mis à jour régulièrement. Au passage, on en profite pour rappeler qu’un repérage complémentaire de l’amiante doit être réalisé avant le 31 janvier 2021, si cela n’a pas encore été fait.

Forcément, pour comprendre et tirer le maximum de ce DTA, il y a parfois besoin d’un interprète. Dans un maquis réglementaire plus que touffu, la gestion de l’amiante peut vite se révéler un casse-tête. Si on reprend les textes, le DTA est de la responsabilité du propriétaire, le diagnostiqueur, lui, réalise les repérages et les évaluations de l’état de conservation. Les rôles sont partagés, mais rien n’empêche le propriétaire de se faire accompagner dans sa gestion du DTA.

Le diagnostiqueur peut ainsi aller un peu loin que la seule mission de repérage. Par exemple en cartographiant toute l’amiante présent dans un bâtiment, de sorte qu’en un seul coup d’œil quiconque puisse identifier et localiser les matériaux. Autre exemple, en remettant de l’ordre dans un DTA où les documents se sont parfois accumulés depuis quinze ans (en théorie) au point que plus personne ne s’y retrouve.

A l’instar du toubib que l’on consulte pour décrypter une analyse ou un examen de santé, le diagnostiqueur est ce généraliste du bâtiment qui accompagne le propriétaire dans sa gestion patrimoniale. Cela vaut pour le DTA, carnet de santé amiante du bâtiment essentiel à la prévention du risque, mais aussi pour d’autres polluants comme le plomb, le radon, les légionelles ou la qualité de l’air intérieur pour se limiter à quelques exemples. Car comme le médecin généraliste, le diagnostiqueur a une vocation pluridisciplinaire.